VIVRE L'ATTENTE
Alors que nous sommes encore à la joie de l’élection de Léon XIV, et que le nom de notre futur curé est lui aussi connu, nous n’en sommes pas moins dans un temps d’attente.
Attente bien humaine des premiers pas de notre nouveau Pape, de ses premières prises de parole puis documents officiels, nous sommes aussi dans l’attente de faire connaissance du Père Nicolas Rosset, d’offrir nos compétences et disponibilités pour participer avec lui à l’annonce de l’Evangile à Montrouge !
Ces deux premières attentes nous ont habités ces dernières semaines, ces derniers mois, entretenant peut-être une certaine fébrilité dans l’incertitude de ce qui serait ‘demain’, de ceux qui allaient venir, donnés par le Seigneur lui-même, le Bon Pasteur, pour conduire son peuple. Une période à la fois d’instabilité mais qui creuse également notre désir de ce qui sera, qui nous pousse à une prière plus fervente et confiante dans le fait que Dieu, s’Il ne répond pas exactement à nos attentes humaines, nous donnera cependant ce qu’Il sait être bon pour nous.
Dans ce temps de Pâques où nous sommes, une autre attente devrait être la nôtre avec la même fervente confiance que celles évoquées : attendre avec les apôtres la venue de la force promise par Jésus pour les rendre capables de comprendre ce qu’il leur a enseigné, de témoigner de ce qu’ils ont vu, entendu, vécu. Certes la Pentecôte est derrière nous ! Et le Saint-Esprit nous habite depuis que nous l’avons reçu à la Confirmation. C’est pourquoi nous ne sommes plus dans une attente fébrile, mais nous avons toujours à désirer que l’Esprit nous fasse vivre à la manière de Jésus, de Marie, des apôtres…
Enfin, la grande attente des chrétiens est celle que la liturgie nous fait célébrer dans la tension entre un « déjà là » et un « pas encore » : l’avènement du Royaume de Dieu. Accompli par la venue parmi nous du Fils de Dieu, inauguré par la mort et la Résurrection de Jésus, le Royaume dépend de nous pour être visible ici-bas – «que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » - mais ne sera total que lors de « l’avènement de Jésus-Christ, notre Sauveur ».
« ‘’ Oui, je viens sans tarder. ‘’ – Amen ! Viens, Seigneur Jésus ! » (Apocalypse 22,20)
Père Yves MOREL, Vicaire de la Paroisse Sainte Joséphine Bakhita de Montrouge